dimanche 24 mars 2013

Ne jamais remettre à demain ce que l'on VEUT faire aujourd'hui.

Près d'un an plus tard... aujourd'hui... j'écris! 

Il y a près d'un an que j'ai ouvert ce blogue dans le cadre du cours "Comment survivre au progrès?" que j'ai suivi en mai 2012 avec l'Université de Hearst.  Je l'ai gardé ouvert en croyant que j'allais retrouver le goût d'écrire mes réflexions. Pendant quelques mois, j'ai arrêté d'y croire mais aujourd'hui, ça me tente.  

J'ai commencé cette réflexion en écrivant un statut Facebook qui s'avérait à devenir un peu trop long pour les médias sociaux, t'sé un "afficher la suite" style. Bref, c'est contre mes principes et aussi contre les principes de l'utilisation intelligente des médias sociaux.  (D'ailleurs ça devrait être "illégal" d'écrire plus que 140 caractère dans Facebook aussi!) 

Mais bon bref.  Ma réflexion d'aujourd'hui porte sur "Ne jamais remettre à demain ce que l'on VEUT faire aujourd'hui". Veuillez noter que le "veut" est important ici.. puisque le "peut" c'est une autre histoire... 

Voici un petite conversation que j'ai eu au téléphone avec ma Mamie (mère de mon père) : 
Mamie : Je suis fière de toi! 
Moi : Pourquoi? 
Mamie : Parce que quand tu veux faire quelque chose, tu le fais... tu ne pourras jamais dire :"J'aurais dont dû!" 

Ce commentaire m'a d'abord vraiment étonné... parce que j'ai souvent l'impression de ne jamais rien faire de ce que je veux...et ça a tendance à me décourager.  Mais après coup, j'ai réalisé que c'est parce que je veux faire PLEIN de choses.. . et que bien sûr, un moment donné, le temps nous manque. Il faut arrêter de "focuser" sur ce que l'on a pas fait et être heureux de ce que l'on a accomplit jusqu'ici. 

Ma petite leçon de la journée est donc de prendre le temps de s'asseoir et réfléchir.  Peut-être qu'au final on va être déçus... dans ce cas c'est vraiment le temps de prendre les choses en main et faire ce que l'on veut faire! C'est ce qui nous donnes le "jus" dont on a besoin pour se lever chaque matin. Au contraire, si on est satisfaits... et ben on se donne une tape dans le dos et on continue dans la même direction!


jeudi 17 mai 2012

Et si vous n'existiez pas, dites-moi pourquoi j'existerais?

Ça y est, nous avons terminé ce matin le dernier cours sur le progrès.  Pour ma part, ce dernier cours marquait également la fin de mon séjour (pour un p'tit bout de temps) en tant qu'étudiante à l'Université de Hearst.  Mais quel cours riche en émotions! Pleures, rires, nostalgies et espoir étaient au rendez-vous...

Je dois vous avouer que sur mes quatre années passées à l'Unversité de Hearst... ce cours sera DE LOIN le plus mémorable, le plus enrichissant, le plus intéressant et le plus divertissant de tous! Un cours comme celui que nous venons de vivre viens nous éveiller intellectuellement et nous déstabiliser pour finalement nous transformer et faire de nous de meilleurs citoyens!

Dans le cours, il fallait que chacun (et je dis bien chacun parce que même les professeurs l'on fait) prenne un engagement pour l'avenir.  Pour ma part, j'ai décidé de présenter un engagement de type sensibilisateur plutôt que personnel.  Par contre, cela ne veut pas dire que je vais pas changer ma façon d'être, de penser, d'agir et de consommer! J'ai tout simplement choisi de garder ses objectifs pour moi-même.  Bien que je n'ai pas encore établi une liste claire de mes objectifs, je planifie le faire dans les prochains jours.  Peut-être que je la partagerai avec vous...

J'ai l'intention de garder mon blogue vivant et actif.. pas aussi quotidiennement que pendant le cours, mais je tenterai de continuer à mettre mes pensées et mes réflexions de façon hebdomadaire ou mensuelle... Je vous invite alors à continuer à me suivre.

J'aimerais vraiment remercier les professeurs, les étudiantes et bien sûr monsieur le caméraman pour l'expérience que j'ai eu la chance de vivre dans les dernières semaines.  Ensemble, nous allons faire quelque chose de bien... et j'espère que, même si je suis de Kapuskasing, nous allons continuer à faire des projets ensembles qui aideront à bâtir une société saine et durable!

Elsa :)


Et si vous n'existiez pas, dites-moi pourquoi j'existerais? 

(Noémie,  j'me rattrape parce que tu m'as devancé avec Vincent Vallières!) 


Brève histoire du progrès – dernière réflexion


Dans le cinquième chapitre, Wright revient sur les différentes notions abordées dans le livre en ajoutant de nouveaux éléments pour répondre à la question : où allons-nous? Puisque je ne sais pas trop comment orienter ma réflexion. Je vais réagir à différentes citations retrouvées dans le dernier chapitre.
« Chaque fois que l’histoire se répète, le prix augmente. » (p.163)
Wright commence le cinquième et dernier chapitre de son livre ainsi. Personnellement, chaque fois que je vois cette phrase, je suis bouleversée. Je n’arrive pas à croire que la civilisation humaine est en train de répéter les mêmes erreurs que commises par le passé. « Le prix augmente », c’est tellement vrai! Plus on avance dans l’histoire, plus les êtres humains sont nombreux, plus les institutions sont développées et plus les infrastructures sont nombreuses… répéter l’histoire ne fait que mettre en péril un plus grand nombre de ces entités.   Comme mentionne Wright dans son livre, l’effondrement de Sumer a affecté un demi-million de personnes et celui de Rome des dizaines de millions… qu’en sera-t-il de l’humanité d’aujourd’hui? Pas très cute… je vous le garantis!
« On ne peut faire cesser de terrorisme en traitant les symptômes plutôt que la cause. » (p.183)
Cette citation me fait rire. Y a-t-il une guerre plus impossible à gagner qu’une guerre contre le terrorisme? Comment est-ce que l’on peut vaincre un concept intangible? Ça ne se touche pas le terrorisme. On peut arrêter les plus grands terroristes de la planète… mais le terrorisme sera toujours une menace potentielle. De plus, les causes du terrorisme, comme mentionné dans le livre de Wright sont les inégalités sociales, la faim, la pauvreté, l’injustice… Pourquoi dépenser des millions dans l’armée afin de chercher à emprisonner le grand coupable quand s’attaquer à la source du problème pourrait en fait régler la plupart des problèmes dans le monde?
« Mère Nature vient toujours à la rescousse d’une société frappée de […] surpopulation, mais ces remèdes de seront jamais plaisants. » - Alfred Crosby (p.188)
Outch! N’est-ce pas assez rude comme phrase? Mais quand on y pense, c’est très vrai. Dans l’histoire il y a eu quelques épidémies qui ont fait un bon « ménage » de la population, entre autres, la peste noire et la grippe espagnole. Il y a quelques années nous avons eu peur que le H1N1 soit cette prochaine épidémie, finalement nous avons eu plus de peur que de mal… mais la prochaine épidémie n’est pas à tarder.   Ce qui est différent aujourd’hui… et qui va aggraver la situation, c’est que nous sommes extrêmement liés par les vols d’avion internationaux. Il est ainsi très facile de transporter un virus d’un pays et l’autre. Il suffit d’un virus assez solide pour qu’il se repende aisément partout sur la planète… Ainsi, on revient à la première citation : « Chaque fois que l’histoire se répète, le prix augmente. »  Par contre, l’histoire du virus est pas mal inévitable.
« Si la civilisation doit survivre, elle doit vivre des intérêts, et non pas du capital, de la nature. » (p.186)
En lisant cette phrase, j’ai tout de suite pensé à la chanson L’air du vent de Pocahontas que j’ai publié dans un de mes billets précédents :
Nous devons se rapprocher de la nature, elle doit faire partie intégrante de nos vies. Nous devons la servir autant qu’elle nous sert. En ce moment nous fessons que l’exploiter comme si elle nous appartenait en entièreté. Certains peuples et certaines cultures avaient déjà cette mentalité et cette façon de faire. Par contre, nous les Occidentaux, en prenant le pouvoir nous avons forcé le reste de la planète à exploiter la nature. Comment faire pour revenir aux sources? Apprendre à connaître la forêt, la terre, nos cours d’eau, nos animaux, nos plantes? S’intégrer à eux? Leur donner autant qu’on leur donne? Transformer notre relation parasitaire avec la nature en relation symbiotique? Il y a des façons de faire. Selon moi, au Canada, nous pouvons apprendre cette sagesse de nos aînées et nos Premières Nations.
« Nous sommes maintenant à l’étape où les Pascuans auraient encore pu mettre un frein à la coupe et à la sculpture insensée, où ils auraient pu ramasser les dernières graines d’arbres pour replanter hors de l’atteinte des rats. » (p.189)
Comme je l’ai mentionné dans la dernière réflexion, je trouve un peu insensé de croire qu’il va se produire la même chose avec l’humanité qu’avec les Pascuans. Certes, je suis d’accord avec Wright qu’il faut agir maintenant, qu’il y a encore de l’espoir. Par contre, peu importe ce qui va se produire, je ne crois pas que la race humaine va s’éteindre de si tôt. Elle va probablement descendre d’un nombre TRÈS considérable, mais s’éteindre, je doute. Les terres agricoles de certaines régions seront encore capables de fournir de la nourriture même si les températures augmentent et que le pétrole s’épuise. Cependant, ce n’est pas une raison pour ne pas agir maintenant et tout de suite pour essayer de sauver le plus de gens possible et s’assurer que la misère ne soit pas aussi grande que mon côté pessimiste l’imagine.
« Le grand avantage que nous détenons, notre meilleure chance d’éviter le sort des sociétés passées, est que nous connaissons leur histoire. » (p.189)
Cette phrase me fait tellement rire! Elle est porteuse à la fois d’espoir et de désespoir. Si nous connaissons déjà le sort des sociétés passées et qu’on ne fait rien, est-ce que ça veut dire que nous sommes tous en train de créer un suicide collectif? Qu’il sera impossible de renverser la tendance? Nous le savons déjà… pourquoi ne l’applique-t-on pas? La graine d’espoir se retrouve dans le fait de « connaître ». Heureusement, certaines personnes sont plus lucides que d’autres… peut-être qu’un jour le 100e va apparaître comme par magie?
Alors, voici mes réflexions pour le chapitre 5! Dans quelques minutes je vais publier mon billet de conclusion du cours… ah!! J’ai le motton!

mercredi 16 mai 2012

Tant qu'on aura d'l'amour...on aura l'progrès!


Nous voilà maintenant à la dernière question du cours. Comme promis au départ, je reviens aujourd’hui sur la notion de progrès présentée la première journée. 
Comment est-ce que ma conception du progrès a évolué dans les trois semaines intensives?
Tout d’abord, j’aimerais présenter un schéma amélioré. Au départ, mon schéma ressemblait à ce ceci.
Après les trois semaines de réflexions, j’ai décidé de garder le même schéma, mais de l’améliorer. Je continue de croire que le progrès est un processus d’actions qui se succèdent vers l’atteinte d’un but. Parfois, l’action ne permet pas de progresser directement vers le but, par contre, le fait de l’avoir essayé est quand même du progrès puisqu’elle assure (théoriquement) qu’on ne refera pas la même erreur. Le progrès en soi est neutre, il n’est ni positif ni négatif.
Dans le schéma amélioré, j’ai décidé d’ajouter l’aspect des externalités produites et endossées dans le processus. Les actions produisent des externalités qui, en contrepartie, vont influencer le processus d’un autre progrès. Ainsi, les externalités des autres progrès viennent également s’ajouter dans le processus du schéma. Ces externalités peuvent être négatives ou positives, tout dépend de la perception. 
Pour que vous compreniez mieux mon schéma, je vais donner un exemple très concret. Si mon objectif de vie personnel est d’être heureuse, tout au long de ma vie je vais poser des actions qui vont me permettre de le devenir. Par exemple, si je tombe amoureuse (ce qui constitue une action de mon schéma), cette action me permet de progresser vers mon bonheur n’est-ce pas? Peut-être que le fait que je tombe amoureuse va produire une externalité (flèche rouge) qui va influencer positivement ou négativement le processus de bonheur de quelqu’un d’autre. Peut-être aussi que je vais me tromper, que finalement la personne n’est pas celle qui va me rendre heureuse. Est-ce que cela veut dire que je régresse? Non, car je vais apprendre de mes erreurs. Je vais alors continuer plus loin sur la spirale de progression vers mon but. Dans mon cheminement, il peut aussi se produire différentes choses qui vont venir influencer mon processus (ligne orange), par exemple, la perte de ma mère. Peu importe ce qui se produit sur cette spirale, chaque action et chaque élément permet la progression.
 Encore trop simpliste et occidental vous direz? Et bien, c’est ma vision des choses. Selon moi, on ne peut pas parler de progrès si on ne parle pas de quelque chose qui avance vers un but. Ce but peut être négatif ou positif. De toute façon, tout est une question de perspective. Quelque chose peut être négatif pour moi et positif pour d’autres.
Ce qui m’apporte à définir le progrès sur le plan individuel, communautaire, national, et de l’humanité entière. Sur le plan individuel, c’est simple, on peut prendre l’exemple que j’ai donné précédemment.
C’est sur le plan communautaire que ça commence à se corser. Imaginez 10 000 petits schémas comme celui-ci. Certains vont à l’encontre de d’autres, alors que d’autres vont ensemble. L’objectif est alors de trouver un but commun. Compliqué n’est-ce pas? Comment est-ce possible de trouver un but commun pour des êtres humains qui ont des aspirations différentes et des bagages différents? Tout un défi… Pour le national c’est la même chose.
Maintenant, sur le plan de l’humanité… comment peut-on définir le progrès? L’objectif est certainement aussi de trouver un but commun… par contre, comment y arriver? Le but de l’humanité ne serait-ce pas que tout le monde puisse vivre dans la paix, l’amour et le bien-être? Si oui, on a encore beaucoup de chemin à faire! Les 7 milliards de petits schémas vont dans des directions opposées et ont de différents buts qui parfois ne cadrent pas du tout avec le but global de l’humanité. 
En ce sens, je crois que le but de chaque individu (ou du moins de la majorité) devrait être pareil : être heureux et rendre les autres heureux. C’est selon moi, la seule façon de concevoir le progrès. Chaque action posée qui ne va pas dans ce sens n’est pas du progrès puisqu’elle ne contribue pas au but global de l’humanité. Historiquement, en tant qu’humanité, nous avons posé l’action de croitre économiquement… au départ, nous avons cru que cela nous permettrait de remplir le but. Par contre, ce que nous remarquons de plus en plus, c’est qu’elle ne permet pas de vivre dans la paix, l’amour et le bien-être. Quand nous allons nous rendre compte que cette action est en fait une erreur, nous allons faire du vrai progrès! Un VRAI progrès de société… 
Sur ce, allez en paix, amour et bien-être! 
 Elsa :) 

P.S. Je n'ai pas terminé d'écrire des billets pour le cours... DE PLUS, j'ai pris goût à écrire un blog... donc je vais continuer mes réflexions une fois de temps à autres même après la fin du cours... ;) 

mardi 15 mai 2012

Alerte à l'espoir!


Bon bien, j’ai essayé de faire un petit vidéo pour exprimer ce que j’avais à dire… mais ça m’a tout l’air que la technologie ne joue pas en ma faveur aujourd’hui! Je vais donc transmettre le mieux que possible par écrit ma pensée…
Pour vous mettre en contexte, il est présentement 19h50 et voici ce qu’on retrouve sur le site Internet d’Environnement Canada :
Alertes/avertissements
Kapuskasing - Hearst - Smooth Rock Falls
18h35 HAE le mardi 15 mai 2012
une alerte de tornade pour le
Kapuskasing - Hearst - Smooth Rock Falls est maintenue

À 18h20 HAE, le radar indique un orage violent pouvant produire une tornade au sud-est du lac saganash. Cet orage se déplace vers le nord-est à 40 km/h et devrait traverser la route 11 vers 19h30 HAE, entre Smooth Rock Falls et Cochrane. De la grêle de près de 2 cm de diamètre et de nombreux éclairs sont aussi probables avec cet orage.

À 18h00 HAE, le radar indique un orage violent pouvant produire une tornade au sud de Kapuskasing. Cet orage se déplace vers le nord-est à 40 km/h et devrait traverser la route 11 vers 18h30 HAE, entre Kapuskasing et Smooth Rock Falls. De la grêle de près de 2 cm de diamètre et de nombreux éclairs sont aussi probables avec cet orage.

Des orages violents pouvant produire des tornades sont sur le point d'affecter ou affectent déjà la région. De la grosse grêle, des vents destructeurs et de la pluie forte pourraient aussi accompagner ces orages.

Le bureau des mesures d'urgence de l'Ontario recommande de vous mettre à l'abri immédiatement lorsque le temps devient menaçant.
C’est pas beau dehors vraiment pas beau… j’ai toujours habité la région et je ne me souviens pas d’avoir vu une alerte à la tornade si virulente. Le vent claque dans les fenêtres, la pluie tombe à pleine gorgée et je suis loin de ma famille. Je m’inquiète surement pour rien, mais bon, c’est dans ma nature. Cela fait déjà quelques fois dans la dernière année que nous avons des alertes de tornade, jamais rien qui s’est réalisé… mais des alertes quand même… on avait pas ça avant, j’en suis sure…en tout cas pas autant. Je ne peux m’empêcher de croire que cette multiplication du nombre d’alertes à la tornade est due aux changements climatiques… et j’enrage! Il me semble que partout sur la planète on voit une augmentation du nombre de catastrophes climatiques et de désastres naturels… ce n’est surement pas le hasard!
Mais bon… malgré tout ça… présentement une seule chose me vient en tête : l’espoir. Ça fait différent de mes billets précédents n’est-ce pas?
Quand je fais le bilan des présentations du cinéaste Mathieu Roy, de la voyageuse Hélène Tremblay, du penseur en éducation Stephen Downes, de l’astrophysicien David Helfand, du prête Rémi Lessard et de l’anthropologue Serge Bouchard, s’il y a bien un thème qu’ils avaient tous en commun, c’est l’espoir.
Comme Rémi Lessard l’a si bien mentionné, notre conception du progrès est influencée par qui nous sommes, notre éducation, nos expériences de vie, notre milieu, notre travail, notre statut, notre position géographique… tout! Cela étant dit, il n’est pas étonnant que chacun des présentateurs ait livré différemment un message qui se résumait sensiblement de la même façon : qu’on survivre ou non au progrès… il faut garder espoir!
Je dois avouer que les premières fois, il était difficile pour moi de garder espoir en étant informée de tous les problèmes qui nous entourent… mais à force d’entendre des gens de calibre, comme les invités que nous avons reçus, parler… ça redonne du courage!  S’il y a une chose que j’ai comprise par les présentations… c’est que ce sont les moments de désespoirs à court terme qui nous permettent de garder espoir à long terme. Se fermer les yeux sur les problèmes ce n’est pas avoir de l’espoir… c’est simplement, être ignorant.
Je ne peux parler de l’espoir sans faire référence au bonheur. Il est selon moi impossible d’être heureux sans espoir… Être heureux… est-ce que cela ne devrait pas être notre objectif de vie? Être soi-même heureux… permet de rendre les autres heureux… est-ce que cela ne devrait pas être notre raison de vivre? Dans ce contexte... qu’est-ce que vivre dans le désespoir? Rien! Et tant qu’on est en vie, il faut vivre… vivre notre vie pleinement! On le doit à nos ancêtres, à notre famille, à nos parents, à nos amis et à nos enfants! Parce que oui… j’ai eu un doute pendant la durée du cours… j’ai vraiment douté à savoir si je voulais mettre des enfants au monde en sachant l’avenir qui les attend. Maintenant, je me dis que oui, ça vaut encore la peine! Pourquoi? Parce qu’il y a de l’espoir! Comme Danielle l’a dit dans un de ses billets : « À part la maladie, tout s’arrange dans la vie. Ça ne s’arrange pas toujours de la façon qu’on voudrait, mais ça s’arrange. Alors, si on sait quelle direction on veut prendre et qu’on se procure les outils pour atteindre notre but, on va l’atteindre. »  Mais quelles belles paroles de sagesse!
Oui, moi Elsa St-Onge, j’ai choisi la voie du bonheur, la voie du courage et la voie de l’espérance! C’est certain que l’avenir qui nous attend ne sera pas facile… les invités l’ont tous dit… mais vous savez quoi? On traversera le pont quand on arrivera à la rivière. Pour l’instant, ce qu’on peut faire c’est de faire tout en notre pouvoir pour changer les choses. Il faut conscientiser les gens, faire des changements dans notre mode de vie, se garder au courant des tendances, vérifier la provenance de nos biens consommés, manger moins de viande, réduire, réutiliser, recycler, aider son prochain, moins utiliser notre voiture, faire de la pression auprès de nos entités gouvernementales, se lancer en politique, faire partie de groupes… mais surtout ne jamais se laisser tomber! Nous sommes déjà plusieurs à vouloir changer les choses. il faut s’appuyer, se garder au courant et s’encourager. Les années à venir ne seront pas toujours faciles, c’est clair… mais il ne faut pas oublier que prêcher par l’exemple est beaucoup plus fructueux que prêcher par la morale! « I stick to what I think is right » et je fonce dans la vie !
Juste un p’tit geste pour changer le monde!

Finalement, j’ai pas pentoute écrit ce que je voulais dire dans le vidéo… mais bon! Il est 20h50 et l'alerte à la tornade est levée! Bonne nuit les ami(e)s! 
Elsa :) 

lundi 14 mai 2012

Ce soir, j'étais une tortue.

Ouin ben... ce soir nous avons visionné le documentaire Darwin's Nightmare et je me suis un peu mise les pieds dans les plats... ouin.

J'ai décidé d'essayer d'exprimer mes sentiments après la fin du film... erreur, c'est sorti tout croche.  En vérité, je réalise que j'avais peur que le film me fasse le même effet que Collapse... donc je me suis protégée d'une carapace avant de l'écouter.  Bravo... vraiment bravo... je m'en était même pas rendue compte, c'est maintenant que je réalise.  Tout ça a fait en sorte que je n'ai pas profité au maximum des émotions que le documentaire aurait pu me provoquer.  Mais bon, j'imagine que si je me suis inconsciemment protégée c'est parce que je ne me sentais pas prête à le regarder...

Sinon, le film est certainement venu me chercher d'une certaine façon.  Indignation, sentiment d'impuissance, pitiée... mais pas aussi fortement qu'en temps normal.

C'est pas mal ce que j'ai à dire pour ce soir. Ça parait que j'étais pas vraiment dedans hein?

Bonne soirée...

Elsa

Brève histoire du progrès – quatrième réflexion


Pour être franche, j’ai très peu de réactions suite à la lecture du chapitre quatre. Voici ce que j’ai pu en tirer.
La lecture du 4e chapitre du livre de Wright me fait réaliser que la future chute de la civilisation humaine ressemblera probablement plus à la chute des Mayas et de l’empire romain qu’à l’Île de Pâques et aux Sumériennes.
Contrairement aux Pascuans et aux Sumériens qui ont connu une extinction de leur civilisation, les Mayas et les Romains ont seulement connu une chute de leur civilisation. C’est, selon moi, le sort qui attend la civilisation humaine. Bien que l’on puisse croire que l’épuisement de nos ressources va mener à l’extinction de l’humanité, il ne faut pas oublier que nous sommes 7 milliards répartis à travers la planète. Ces 7 milliards de personnes sont adaptés à différents environnements, différents climats et différents milieux. Bien entendu, la population humaine va surement connaître une chute catastrophique, par contre, certaines personnes auront le temps de s’adapter aux nouvelles conditions. Les Pascuans n’avaient nulle part d’autre où aller. Ils avaient coupé tous leurs arbres. Sur la terre, les humains ont déjà commencé à replanter la forêt à certains endroits. Si la population de certaines régions va peut-être s’éteindre, elle ne s’éteindra pas partout. Cela étant dit, ceux qui vont rester ne vivront surement pas avec le même style de vie que les Occidentaux d’aujourd’hui.
Donc, voici ma réflexion pour le chapitre 4.  Celle du chapitre 5 suivra dans les prochains jours…
Elsa :)